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A quoi servent les verres progressifs sur mes lunettes ?

Posté sur19/02/2020 par

Arrivé à un âge, on se rattache à notre jeunesse mais dame nature est là pour nous ramener à la réalité. Eh oui à partir de 40 ans vous risquez d’être touché par la fameuse presbytie.

Rien de grave, mais associé à un autre trouble de la vision, cela peut être embêtant dans le quotidien. Comment pallier à deux défauts de la vision en même temps ? C’est maintenant que les verres progressifs rentrent en jeu ! 

La presbytie : un défaut de la vision

La presbytie, qu’est-ce que c’est ?

Souvent confondue avec une maladie, elle n’est ni plus ni moins qu’un trouble de la vision qui est dû au vieillissement de l’œil.

Vous vous sentez ridicule à tendre les bras pour lire votre journal ? Dites-vous que vous êtes plus de 20 millions à le faire en France (oui, ça fait beaucoup). Vous vous sentez moins seul(e) ?

Ce défaut de vision se caractérise par une baisse de l’acuité visuelle en vision de près.

Le cristallin, votre lentille naturelle derrière la pupille, permet de faire l’accommodation sur les objets que vous percevez. Il s’ajuste pour passer d’une vision de près à une vision de loin. Un peu comme un appareil photo ! Mais avec le temps, le cristallin perd de son élasticité et votre vision peut devenir trouble de près. C’est ce qu’on appelle la presbytie.

Comment la détecter ?

Vous ne savez pas si vous souffrez de presbytie ? Il existe plusieurs signes pour vous alerter :

  • Les objets qui sont près de vos yeux ne sont pas nets
  • Vous avez du mal à lire les petits caractères
  • La lecture est difficile dans un milieu peu éclairé.
  • Vous avez besoin de tendre les bras pour pouvoir lire cette phrase ?

Si vous répondez positivement à tous ces critères, la suite de cet article est faite pour vous ! On vous donne la solution pour avoir des yeux comme neufs (ou presque) grâce aux verres progressifs.

Un verre progressif : c’est quoi ?

Différence entre verres unifocaux et progressifs

A tout âge, vous pouvez souffrir d’un trouble de la vision et porter des lunettes pour y remédier. Mais savez-vous comment fonctionnent les verres de vos binocles ?

Si vous souffrez d’un seul défaut de vision, des verres unifocaux peuvent vous être prescrits. C’est-à-dire qu’ils possèdent la même puissance sur l’ensemble de leur surface. Ils sont donc utilisés pour des défauts visuels simples : myopie, astigmatisme et hypermétropie.

Mais il est également possible de souffrir de deux troubles de la vision en même temps. Il n’est en effet pas rare d’avoir un défaut visuel durant sa jeunesse, et de voir la presbytie pointer le bout de son nez à un certain âge.

Il vous sera alors proposé des verres progressifs. Leur particularité ? Ils possèdent différentes puissances sur les verres pour corriger aussi bien les problèmes de vision de loin, intermédiaires et de près.

Pour certaines activités professionnelles où votre vision de près est autant sollicitée que votre vision de loin (ex : prof, chauffeur de bus, etc.), vous pouvez aussi demander des verres progressifs.

Les différentes zones de visions

Si vous observez des verres de presbyte, vous remarquerez que la puissance augmente progressivement entre le bas et le haut des verres.

Comme vous pouvez le voir sur le schéma, les verres progressifs se constituent de trois zones de visions variables :

  • Une vision de loin, en haut du verre

La partie supérieure des verres progressifs permet de voir au loin (plus de 5 mètres). Plutôt utile pour conduire, faire du sport, regarder la TV, ou profiter du paysage de vos vacances (ça serait bête de faire des heures de route pour voir flou).

  • Une vision intermédiaire, au milieu du verre

La partie au centre du verre, dites « zone progressive », assure une vision intermédiaire (40 centimètres à 1,50 mètre).

Cette zone est idéale pour voir ce que vous cuisinez, ce qui s’affiche sur votre écran d’ordinateur ou encore pour voir nette le tableau de bord de votre voiture.

  • Une vision de près, en bas du verre

La partie inférieure des verres est utile pour toutes activités en vision rapprochée (moins de 40 centimètres) :  lecture, partie de Candy Crush, SMS…

Vous l’aurez compris, pour pouvoir lire votre journal, on arrête de tendre ses bras et on le présente sous les yeux pour regarder en bas des verres.

Les différentes gammes

Il existe différentes gammes de verres progressifs et différents prix. Il est donc important de savoir ses droits en matière de remboursements.

Mais qu’est-ce qui fait qu’un verre est entrée de gamme ou haut de gamme ?

  1. La taille de la zone d’aberration

Premièrement, la gamme du verre progressif dépendra de la taille de la zone d’aberration. Ce sont des zones de flou présentent sur les côtés du verre pouvant être gênantes pour le porteur. Chaque verre progressif en possède, c’est une question de physique.

Plus ces zones seront petites, plus le prix du verre sera élevé.

  1. L’amincissement du verre

Deuxièmement, il faut prendre en compte l’amincissement du verre. En fonction de vos corrections, cet amincissement sera nécessaire ou non.

  • Traitements optionnels

Enfin, le prix sera plus élevé si vous souhaitez ajouter un traitement limitant les rayures, anti-reflet, ou encore anti-lumière bleue par exemple, le champ des possibles s’offre à vous !

Comment s’habituer aux verres progressifs

Près, loin, près, loin, près… ok on arrête. Mais sachez qu’il peut être un peu compliqué de s’adapter à des lunettes avec des verres progressifs au début. Vous n’êtes pas à l’abri de louper une marche d’escalier parce que vous avez regardé en bas des verres. La marche risque d’être un peu plus près de vous qu’en réalité…

Si l’on vous dit : à gauche, à droite, en haut, en bas, vous pensez à quoi ? Eh non, ce n’est pas « Ces Soirées Là », mais les réflexes à avoir pour mieux vous accommoder à vos verres progressifs ! On vous donne quelques astuces :

  • Mieux voir de près :

Si vous avez des difficultés à voir de près avec vos lunettes, placez vos documents au niveau de votre clavier d’ordinateur et relevez progressivement le menton.

  • Mieux voir en vision intermédiaire :

De même si vous ne voyez pas de façon très nette votre écran d’ordinateur par exemple, il est possible que vous regardiez dans la mauvaise zone. Levez et baissez le menton pour trouver la bonne zone dans laquelle placer votre regard. Vous l’avez ?! 1 2 3 Soleil, on ne bouge plus ! 

  • Mieux voir sur les côtés :

Si vous voyez flou sur les côtés c’est surement parce que vous regardez à travers la zone d’aberration.  Il faut donc vous habituer à tourner la tête, et pas seulement les yeux, pour regarder autour de vous.

  • Attention à la lumière :

Il est important de travailler ou de réaliser votre activité dans un milieu bien éclairé.

Même si vous êtes porteur de lunettes, un milieu avec une mauvaise luminosité vous obligera à forcer sur vos yeux pour discerner correctement ce qu’il y a devant vous.

  • Porter ses lunettes :

On ne vous le dira jamais assez, mais portez vos lunettes !

Pour une meilleure adaptation, n’hésitez pas à porter vos lunettes le plus possible ainsi le mécanisme œil/cerveau se mettra plus facilement en route

En dernier mot, nous vous recommandons de choisir un bon opticien qui sera vous conseiller selon vos activités et vos hobbies ! Il est également important de réaliser une visite tous les ans chez l’ophtalmologiste pour avoir un suivi de votre presbytie. Il pourra ainsi (ré)adapter votre correction selon son évolution. La santé avant tout !

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